Mardi matin (15 mai), nous avons quitté la villa québécoise Diquis del Sur. Le petit village d’Ojochal aura été l’endroit le plus au sud de la côte pacifique où nous nous serons arrêtés durant notre voyage. Nous avons ensuite remonté la côte vers le nord en passant par Quepos, une ville balnéaire réputée pour le surf et donc plus touristique. Les hôtels y sont pour la plupart assez luxueux, situés en montagne et à deux pas de l’océan. Je pense qu’il s’agit en fait de la seule ville du Costa Rica où nous avons vu plus de touristes que de Ticos. D’ailleurs, la majorité des Ticos ne pourraient probablement pas s’y loger.

La route qui longe le Pacifique n'a pas le même charme que les routes ou les pistes de montagne, mais la végétation qui la borde et les quelques points de vue qu'elle nous offre sur l'océan en font quand même une route intéressante à conduire.

Le long de la côte Pacifique

 

Le long de la côte Pacifique

 

Plus au Nord, il y a une autre ville balnéaire, Jaco, à propos de laquelle on nous avait dit que le développement immobilier pour touristes y était anarchique et nous avons pu le constater. Par exemple, sur une rangée de six à sept immeubles formant un complexe à condos, il y en avait deux – trois qui semblaient inachevés. Ils étaient encore sur la structure de béton, pas vitrés et, comme il fait terriblement humide, tout le métal des escaliers extérieurs semblait déjà rouillé.  Pas très invitant et certainement pas un endroit où nous irions en vacances en «tout inclu». De toute façon, ces buildings en hauteur ne s’insèrent tellement pas dans la culture des costaricains où tout est à dimensions humaines à commencer par leurs habitations qui ne dépassent pas deux étages (vous aurez sans doute compris que nous n'avons pas été très impressionnés par Jaco!).

Nous nous sommes arrêtés à l’Hôtel Tortuga, situé en bordure de l’océan, près de Jaco. Notre chambre très spacieuse, au deuxième étage, avait une vue magnifique sur l’océan.  Le lit y était très confortable sans compter une table et des chaises, le mini frigo et le micro-onde.

Tortuga Lago

 

Nous sommes allés souper dans un petit restaurant que les Ticos appellent «soda». Les sodas sont situés au bord de la route, sous les arbres et généralement entourés de trois murs. La terrasse est ouverte, l’atmosphère y est chaleureuse et l’ensemble est très simple. Habituellement, il n’y a que quelques tables et le nôtre en avait trois. Nous avons pris du thon et du mahi-mahi. Pour moi, un morceau de thon rouge gros comme un T-bone de près de deux centimètres d’épais, et ce, sans exagérer. Et pour ma blonde, un gros filet de mahi-mahi enrobé d’une délicieuse sauce (ma blonde aurait bien aimé connaitre la recette du mélange d'épices mais, comme le chef le lui a dit, la recette est secrète!). La spécialité dessert du chef était un gâteau, style brownie mais en plus moelleux, servi avec de la crème glacée vanille et du coulis au chocolat costaricain (au moins 2000 calories, je vous le garantis). Nous qui pensions y manger des tortillas avec du riz et des fèves noires, nous en avons eu plein la vue et la bouche! Et tout ça, pour 44$ comprenant les taxes de 13% et le service de 15%. Plus dispendieux que prévu mais combien gastronomique! Et pour agrémenter notre soirée, il pleuvait des cordes à quelques centimètres de notre table. Mais la nuit était tellement chaude que ça ne nous a pas dérangés.

Le lendemain, nous avons pris une randonnée en bateau sur la rivière Tarcoles pour y voir les fameux crocodiles et autre faune. Une belle randonnée mais nous n’avons pas tellement apprécié les guides peu loquaces et qui nous ont semblé peu intéressés. Peut-être est-ce parce que nous n’étions que les deux seuls touristes sur le bateau.

Crocodile sur la rivière Tarcoles

 

Crocodile sur la rivière Tarcoles

 

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés sur la plage de Tarcoles où nous avons eu le bonheur de pouvoir observer et photographier des aras rouges.

Ara rouge

 

Ara rouge

 

 

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