Rome, jour 2

Nous nous rendons à la gare pour prendre notre train vers Rome. Nous sommes presque déjà des italiens spécialistes du transport en commun. Nous arrivons tout juste à l’heure. Nous compostons nos billets, nous embarquons et, aussitôt assis, le train part (en Europe, valider son billet de train s’appelle composter son billet . . . il faut le savoir, sinon on cherche les bacs à compostage).

Hier la Basilique St-Pierre était fermée, nous commençons donc notre visite par cette dernière. Je ne reviendrai pas à chaque fois que nous allons visiter une église sur ce que j’ai déjà écrit et notre capacité à être impressionnés par ces symboles religieux mais il faut bien admettre que ce sont des constructions magnifiques. Lorsque je regarde toute cette richesse emmagasinée en ces murs, ce n’est rien pour redorer le blason de l’Église à mes yeux. Tout ce que j’y vois, c’est la mégalomanie de chaque pape qui voulait en montrer plus, qui voulait laisser sa marque dans l’histoire. Pas de place ici pour l’humilité, tout est faste et grandiose, supposément pour la gloire de Dieu. Mais tout le monde le sait, jamais Dieu n’a demandé cela. Ce sont les hommes et leur besoin de grandeur, de sublime, de pouvoir qui ont commandé la construction de ces structures fastueuses. Je trouve cela d’autant plus choquant lorsqu’on sait la pauvreté qui existait dans le peuple au moment où toutes ces constructions ont été réalisées. Le désir des papes d’être au-dessus des souverains de l’époque, leur conviction d’être Le Représentant de Dieu sur terre, les a amené à construire ces cathédrales, ces basiliques toutes plus grandes et fastes les unes que les autres. Malgré toutes ces impressions, je n’en demeure pas moins continuellement impressionné par le travail extraordinaire de ceux qui ont construit ces monuments. C’est vrai que c’est grandiose, que c’est magnifique mais qu’on ne me fasse pas croire que c’était pour la gloire de Dieu parce que je reste convaincu que ce n’était que pour celle du pape qui en ordonnait la construction et pour son propre égo.

Une toute toute petite portion de la Basilique St-Pierre

Encore une petite portion de la Basilique St-Pierre

Après cette visite, nous prenons notre tour «Hop and go» de Rome, en autobus deux étages. Je le répète, c’est vraiment une manière très intéressante de visiter une ville, surtout une ville comme Rome où il y a tellement de vestiges extraordinaires à voir. Ce tour de ville nous permet d’avoir une vue générale des différents sites. Je prends des photos sur le vif, pas toujours facile.

Fontaine photographiée à partir de notre autobus deux étages

Le Capitole photographié à partir de notre autobus deux étages

Le Tibre photographié à partir de notre autobus deux étages

Le tour que nous choisissons comprend deux circuits. Après le premier, nous nous arrêtons sur une tersasse en face d’un marché pour casser la croûte. Nous goûtons à une spécialité italienne, le «Mozarella di Buffala», du fromage frais en boule et en crème assorti des petites tomates, basilique, pesto, vinaigre balsamique et huile d’olive. C’est absolument délicieux et le fait d’être à Rome sur une terrasse y est certainement pour quelque chose.

Après ce succulent dîner, nous embarquons de nouveau dans notre autobus pour compléter notre deuxième circuit et nous revenons au camping vers 18h30 après avoir fait une épicerie. Nous commençons à prendre le rythme des italiens. On dine vers 13-14h et on soupe vers 20h.

Demain nous retournons à Rome, cette fois pour aller visiter toutes les «vieilles bâtisses» que nous avons vues lors de notre tour d’autobus comme le Colisée et le Forum romain, pour ne nommer que celles-là. Cé ben vieux, mais ça a l’air que ca vaut la peine.

RETOUR AU SOMMAIRE DU VOYAGE