Jeudi 16 juin: Aujourd'hui, nous partons vers le "San Diego's Old Town State Historic Park" qui nous invite à une "re-création" authentique de l'histoire glorieuse de la cité entre 1821 et 1872. Selon les brochures touristiques, nous devrions y retrouver des maisons d'origine en adobe restaurées, des musées, des restaurants et des boutiques.

Comme nous visitons un site historique, je me suis un peu questionné sur les origines de la ville. N'oubliez pas que j'écris ce journal pour vous faire partager ce que nous vivons mais aussi pour meubler ma boîte à souvenirs. Voici donc le résultat de mes courtes recherches avec notre ami commun Google. L'histoire commence le 28 septembre 1542 lorsqu'un navigateur portugais, Juan Rodriguez Cabrillo, et son équipage de marins espagnols découvrent la magnifique baie de San Diego et son port naturel. Comme c'était la mode à l'époque, il revendique immédiatement la baie au nom de l'empire espagnol et il nomme le site "San Miguel". Plusieurs années plus tard, en 1769, Gaspar de Portolà établit le fort du Presidio de San Diego et les franciscains fondent la Mission de San Diego de Alcala, la première des 21 missions qui seront construites en Californie. À peine quelques années plus tard, on rapporte que la mission compte la plus forte population indigène en Haute Californie. En 1821, lorsque le Mexique gagne son indépendance face à l'Espagne, San Diego devient une partie de l'état mexicain. Finalement, après la guerre américano-mexicaine de 1846-1848, San Diego est cédé aux Etats-Unis.

Bon je le sais, j'ai pris des raccourcis . . . mais, dans les grandes lignes, c'est ce qui s'est passé et c'est ce qui fait que l'on comprend mieux pourquoi l'influence mexicaine, aussi bien dans les arts, dans la bouffe que dans l'architecture, est aussi présente partout dans la région.

Comme ça arrive souvent, la publicité est toujours meilleure que la réalité. En fait, à nos yeux, le site est un peu décevant. Ce que nous constatons, c'est qu'il y a plus de "gifts shop" pleins de gugusses cheap importés du Mexique que de bâtiments historiques. Mais la journée est belle et la température d'une bonne fraîcheur, juste assez pour que la "petite Madame" (Ah que ma blonde aime pas ça quand je l'appelle de même . . . et mon ami Michel Bosset serait bien d'accord avec elle!) s'entoure de son châle.

 

Entre les boutiques et restaurants, on trouve quelques maisons dont on devine assez bien l'architecture en adobe. En entrant dans quelques-unes, on a pu constater leurs murs épais qui permettent de conserver la fraîcheur à l'intérieur.

 

Est-ce que cet hôtel était présent dans le milieu des années 1800 ? Je ne saurais le dire.

 

Toutefois, l'intérieur de la partie Saloon, semble bien refléter l'esprit de l'époque.

 

Il faut faire attention, car c'est le genre d'endroit où l'on peut faire de drôle de rencontres . . . comme ce cowboy nouveau genre !

 

Construite en 1838, la Casa de Machado, correspondrait au style de maison que l'on retrouvait à l'époque.

 

C'est joli, mais est-ce vraiment l'air que ça avait dans les années 1850 ? . . . pas certain !

 

 

Un "vrai" magasin de cigarettes et de cigares . . . avec l'odeur en prime. Je n'y reste que le temps de ma photo car mes poumons sont déjà emplis de cette odeur infecte de cigares que ma blonde, à mon grand désespoir, apprécie. Elle est sortie en me disant "Hum, tu trouves pas que ça sentait bon ?"

 

Ma blonde semble être prête pour une aventure en diligence . . . mais soyons diligent ici, et expliquons-lui que ce n'est qu'une réplique. (wouash! vous n'avez pas vu le "dirty look" qu'elle m'a fait en lisant cette phrase . . . c't'une joke mon amour !).

 

Pour terminer la journée, nous nous dirigeons vers Pointe Loma pour voir le Pacifique. Nous nous installons confortablement sur une couverte de flanelle pour déguster le lunch que nous avons apporté. Devant nous, le bleu du ciel se mêle à celui de la mer, on sent un léger embrun salé, les vagues sont magnifiques . . .

 

. . . mais derrière le tas de pierres sur lequel nous sommes appuyés, une immense litière à chiens. Et oui! une plage réservée aux chiens et à leurs propriétaires. Ça sent la pisse et la merde. Il faut aimer son pitou pour aller se baigner là avec lui et ses nombreux petits amis-es.

 

Le Pier de Pointe Loma s'avance très loin dans la mer et permet de superbes points de vue de la côte et de la plage.

 

Pourquoi toute cette concentration ? Que suis-je en train de regarder et de photographier ? Ça semble important . . . il ne faut surtout que je rate ma photo !

 

C'est la Chine et le Japon de l'autre côté du Pacifique . . . vous ne les voyez pas ?  Vous êtes certains ? Allez, faites un petit effort d'imagination !

 

OUPS ! Excusez-nous . . . on ne voulait surtout pas vous déranger. Non, mais ça s'peux-tu, faire ça devant le monde ! (par contre, ça donne des idées pour ce soir !!!!)

 

J'en profite aussi un peu pour saisir quelques images d'action de quelques jeunes qui s'amusent avec les vagues. Ah, ce que j'aimerais encore avoir cette forme !!

 

 

Et pour terminer cette journée, un dernier regard sur cette côte Pacifique qui ne porte pas vraiment son nom a en voir la puissance des vagues déferlant sur la plage, mais tellement belle.