Lundi 13 juin: Nous amorçons notre cinquième semaine de voyage en nous dirigeant vers San Diego. Avant de partir, nous appelons au prochain camping que nous avons choisi pour vérifier et s'assurer d'un site disponible. Pas de chance, tout est réservé pour l'été. Dommage, car c'était un des moins chers et un des plus proches de San Diego. Nous optons finalement pour un autre situé à environ une demi-heure de San Diego.

Comme Yucca Valley (là où nous étions campés pour visiter Joshua) se trouve à une altitude de 3 370' alors que San Diego n'est qu'à 800', la route descend presque tout le long. De plus, la première trentaine de kilomètres se déroule dans un corridor entre deux chaînes de montagnes assez élevées dans lequel le vent s'engouffre. On y retrouve des éoliennes en grande quantité ce qui agrémente le paysage quelque peu dénudé.

 

Comme on le voit sur la photo précédente, le ciel est bleu mais, au fur et à mesure que nous nous approchons de Los Angeles, le ciel se couvre d'un smog terrible. En l'espace de deux ou trois kilomètres, le paysage est enveloppé d'un voile gris-rosé, épais qui cache le soleil et la température chute de 5 degrés. Une chance qu'on bifurque vers le sud et qu'à l'approche de San Diego nous retrouvons notre magnifique ciel bleu sans nuage.

Le camping que nous avons choisi se trouve à Santee Lake qui, comme je le disais plus haut, se trouve à environ une demi-heure de San Diego. C'est un parc entouré de sept lacs privés remplis d'eau recyclée et ensemencé à l'année avec des poissons de pêche sportive. C'est très différent des campings que nous avons visités à date.

 

 

Comme Louise a reçu un peu de travail à faire et qu'il est plus de 14h lorsque nous finissons de nous installer, nous décidons de passer l'après-midi ici et de commencer nos visites de San Diego demain. Alors, pendant que ma blonde bizoune sur son ordinateur, je pars avec ma bicyclette et ma caméra explorer les alentours de ce magnifique environnement. Et voici ce que j'y ai observé:

Des canards branchus, ici une femelle . . .

 

. . . et ici, un jeune mâle qui n'a pas encore ses véritables couleurs . . .

 

. . . et un juvénile.

 

Les omniprésents canards colverts.

 

Un érismature roux.

 

Comme nous sommes dans l'ouest et que la sterne commune ne semble pas venir jusqu'ici, j'opterais pour la sterne de Forster à cause du noir au but du bec.

 

Une aigrette neigeuse tenant compagnie à un jeune colvert.

 

Un cormoran à aigrettes méditant sur son rocher.

 

Une foulque d'Amérique . . .

 

. . . avec son jeune.

 

Un balbuzard pêcheur qui cherchait sa pitance.

 

Et pour finir, ce grèbe à bec bigarré.