Mardi 31 mai: Hier, après notre visite des missions, nous avons repris la route vers

la vallée du Rio Grande dans le sud du Texas. J'avais lu que l'on retrouvait dans cette région six des neuf "World Birding Center sites". Il n'en fallait pas plus pour que je demande à Julie (la belle voie de mon GPS . . . mais je pense que je l'ai déjà mentionné!) de m'indiquer la direction.  Nous nous sommes donc installés dans la petite ville de McAllen qui abrite un de ces supposés merveilleux centres.

Construite en 1935, Quinta Mazatlan est l'une des dernières grandes maisons du sud du Texas encore existantes faites en adobe. Les briques d'adobes de 12" d'épaisseurs ont été fabriquées à partir des matériaux trouvés localement près de la rivière McAllen. Les propriétaires y ont vécu jusqu'en 1964, après quoi elle fut laissée à l'abandon. Une bonne partie de la toiture fut emportée lors de l'ouragan Beulah en septembre 1967. C'est alors qu'elle fut rachetée par un jeune couple qui mirent 30 ans pour la rénover et lui redonné sa splendeur originale et même plus. Ils ont également planté plusieurs variétés de plantes et d'arbres qui, avec les années, ont constitué un milieu extraordinaire. C'est en 1998 que la municipalité de McAllen la racheta pour en faire un centre de nature.

 

 

Dans une toute petite salle, on y trouve une collection d'œuvres assez spéciales toutes fabriquées par la dame que l'on voit à droite sur la photo. On peut dire, sans se tromper, qu'elle aime les couleurs. Disons que je ne me battrais pas pour avoir une de ces œuvres dans mon condo.

 

C'est donc plein d'espoir que nous arpentons les magnifiques sentiers qui environnent ce centre. La végétation est luxuriante, invitante, il y a plusieurs petits points d'eau pour attirer la faune, des bancs un peu partout mais, sous un soleil de plomb à 36°C, la seule véritable faune présente, c'est ma blonde et moi.

 

 

Même s'il n'y avait pas foule ornithologique, nous en ramenons quand même un excellent souvenir, car l'endroit est somme toute assez zen, et quelques images comme ce Chachalaca, un oiseau qui ne se voit que dans cette région du Texas.

 

Ainsi que de ce "Kiskadee flycatcher", lui aussi présent que dans cette région de la vallée du Rio Grande. Nous l'avions par contre déjà observé, c'est un des oiseaux que nous avions vu un peu partout au Costa Rica.

 

Sans oublier ce petit lézard qui nous a gentiment montré sa "fale" colorée. Au juste, comment s'écrit ce mot?

 

Mercredi 1er juin:  Chit !!! Avez-vous déjà dormi dans une laveuse à linge à cycle fort. Ben c'est à peu près la sensation que nous avons eue cette nuit dans la roulotte. Nous avons encore une fois essuyé une "severe tunder storm" avec des vents tellement forts qui brassaient la roulotte au point qu'on a eu l'impression qu'on partirait à rouler dans le camping comme ces fameux buissons poussés par le vent dans les films animés de Road Runner. Pas de blague, en plus du tonnerre qui faisait tout vibrer, des éclairs stroboscopiques, le vent "déventait" pas. Je ne sais pas si j'ai dormi trois heures cette nuit. Parce qu'en plus, je devais me lever à 6h30 pour un changement d'huile sur le camion. Faut que j'entretienne ma petite bête, si je veux qu'elle nous ramène bien à la maison.

Faque aujourd'hui, c'est une petite journée. Lorsque je suis revenu du concessionnaire GM, Lou avait déjà tout rangé dans la roulotte, prête à partir. Il ne nous restait qu'une bonne épicerie à faire dans notre Super market Walmart préféré (je ne pensais jamais devenir Walmartiste, mais on y trouve de tout . . . presqu'un ami!) et nous avons mis le cap vers Laredo. Il fallait bien qu'on s'arrête dans cette ville qui porte le nom de notre Home que nous traînons avec nous (pour ceux et celles qui ne comprennent pas, notre caravane à sellette en est une de marque Laredo).  Nous sommes installés dans un State Park parmi les arbustes et les cactus. Il n'y a pas beaucoup de monde, c'est tranquille. Nous y sommes que pour la nuit, demain nous mettons le cap sur Big Ben.

 

Je ne peux m'empêcher d'explorer les alentours et de cliquer un peu . . .