30 septembre: Milan et fin du voyage

Milan ville moderne, ville de la mode, ville vivante. Un tour en Sighseeing et une promenade à pied autour de la place du Duomo (la cathédrale de Milan) nous ont permis hier de prendre le pouls de cette ville qui ne fait pas l’unanimité chez les personnes qui l’ont visité. Certains l’ont adoré, d’autres ont détesté. Nous avions reçu des avis très différents sur cette ville.

Personnellement, nous avons bien aimé cette ville toutefois très différente de Florence, Rome ou Sienne. Milan est plus moderne. Elle a subi beaucoup plus de reconstruction de telle sorte que plusieurs de ses bâtiments sont récents de quelques deux ou trois cent ans (récents, étant ici un terme très relatif). Il n’y a presque plus de ruines ou de vestiges visibles (pour ceux et celles qui ne sauraient faire la différence entre ruines et vestiges retourner lire le commentaire de Sylvain à la journée du 7 septembre). Le peu qui reste est enchâssé entre des constructions plus récentes de telle sorte qu’elles en perdent presque leur identité propre. On ne peut toutefois pas passer à côté du Duomo, la cathédrale de Milan, un autre chef-d’œuvre de construction qui me laisse sans voix. Tout en marbre, elle se caractérise des autres que nous avons vues par le fait que ses colonnes et ses sculptures extérieures semblent si délicates, réalisées avec tant de finesse qu’on dirait de la dentelle. C’est tout simplement extraordinaire.

La cathédrale de Milan

La cathédrale de Milan

La construction de cette merveille a pris près de 600 ans et déjà lorsque nous l’observons de l’extérieur nous pouvons facilement le croire mais lorsque nous pénétrons à l’intérieur, nous n’avons plus aucun doute. Il y a 52 colonnes de près de 3 mètres de diamètre. TOUT est fait de marbre. Il y a des vitraux d’une grandeur et d’une beauté hallucinante.

La cathédrale de Milan

Mais, encore une fois, en m’y promenant je ne peux faire autrement qu’être émerveillé, ébloui par tant de travail tout en étant habité par une sorte de sentiment bizarre devant cette construction ostentatoire élevée avec l’argent et à la sueur de petites gens. Et tout ça pour que la cathédrale soit la plus belle et la plus haute de l’Europe du temps. Tout autour se trouve le quadrilatère de la mode avec tous les grands noms comme Gucci, Prada, Vuitton, Rolex et compagnie. Les anciens vendeurs du temple chassés par Jésus ont finalement réussi à s’implanter et de belle façon. On y retrouve, entre autre, une superbe galerie en forme de croix (comme c’est bizarre !!!!) très haute, entièrement recouverte de vitres avec un plancher de marbre à l’image de celui que l’on retrouve dans la cathédrale (comme c’est bizarre !!!!). C’est drôle comme l’ostentatoire de l’église côtoie très bien l’ostentatoire du commerce.

Pour magasiner ici, il faut une très bonne carte de crédit. Pouvez-vous imaginer que cette sacoche (à ce prix-là Marielle me dit que c’est un sac à main), qui n’est en fait qu’un simple sac pour mettre des gugusses, coûte 2 995 euro soit plus de 4 000$ ? (je parle de la plus grosse sur la photo parce que le petit sac lui, ne coûte heureusement que 1 500 euro . . . une chance !!!)

Sac à main à 4 200$

Notre hôtel se trouve juste la périphérie de Milan à quelques 20 minutes du centre ville. Les restaurants autour de l’hôtel se font rares. En fait, il n’y en a qu’un seul et c’est là que nous avons pris nos deux soupers. J’en parle tout simplement parce que nous y avons été servis par un tunisien fort sympathique du nom de Isshef (je ne sais vraiment comment l’écrire) qui se fait appeler Michel par ses collègues pour plus de facilité. Cet Isshef a donc été pour ces deux derniers jours en Italie notre conseiller culinaire et nous y avons découvert de succulents plats. J’allais dire petits plats, mais lorsqu’on est pris pour manger ce qu’il y a dans nos assiettes, je suis sincèrement convaincus que les italiens ne connaissent pas le mot «petit plat» . . . c’est presque gargantuesque pour nous.

Nous avons beaucoup aimé l’Italie, ses paysages, ses villes, ses ruines mais aussi et surtout ses habitants qui nous semblent avoir une joie de vivre et le bonheur relativement facile. Peut-être n’est-ce qu’une impression, probablement ont-ils les mêmes problèmes que nous, mais ce que j’ai ressenti lorsque nous les avons côtoyés d’un peu plus près, c’est que j’ai été touché par leur accueil chaleureux et leur joie de vivre.

Aujourd’hui, après 460 km, nous voici installés dans un Best Western pour nos deux dernières nuits de voyages qui se termine déjà. Et oui, nous voici à la fin de ce voyage. Ce sera ma dernière journée de blog. Demain, nous flânerons à Lyon et samedi matin nous nous envolerons vers la maison.

Si vous avez aimé ce voyage virtuel en lisant mon blog, prenez juste quelques instants et cliquez sur «Laisser un commentaire» en haut de ce texte, à droite, et écrivez-moi quelques lignes, il me fera un très grand plaisir de vous lire à on tour et d’avoir ainsi un aperçu de ceux et celles qui étaient à bord de mon avion virtuelle.

À la prochaine.

 

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