En route vers Venise

Avant de parler de la journée d’aujourd’hui, somme toute très banale puisque nous n’avons fait que de la route pour nous rendre à Venise, je me dois de revenir sur notre soirée d’hier.

Nous avons logé dans un B&B où nous avons eu un accueil super sympathique par la propriétaire. Italienne du sud, elle est venue s’installer dans cette région pour être plus près de ses enfants. Depuis notre arrivée dans les Dolomites, nous avons l’impression d’être en Autriche plutôt qu’en Italie. Pratiquement toutes les indications routières, les noms de ville, de restaurants et autres commerces sont donnés en allemand et la majorité des gens à qui nous nous adressons parlent allemand. Selon les explications de notre hôte, toute la région dans laquelle nous sommes appartenait auparavant à l’Autriche et lorsqu’elle a été donnée à l’Italie après la première guerre mondiale, les habitants n’ont jamais accepté cet état de fait et ont conservé leur culture germanique. Dans le petit bourg où nous nous trouvons, il n’y a que trois familles italiennes, ce qui ne semble pas toujours facile pour elles.

Comme Louise l’exprimait, nous avons vécu dans ce gîte une expérience sensorielle particulière. Tous nos sens y ont pris un grand plaisir. Le plaisir des yeux qui ne savaient plus où regarder le paysage dans lequel nous nous sommes retrouvés : les pics rocheux aux arrêtes déchiquetées, les magnifiques pâturages verts à flanc de montagne comme des taches de velours, les petits hameaux qui dorment dans le creux des montagnes un peu comme les petits villages de Noël que l’on retrouve au pied des sapins. D’ailleurs, ce matin, voici ce que nous pouvions voir de notre chambre.

Vue à partir du balcon de notre chambre

Vue à partir du balcon de notre chambre

Vue à partir du balcon de notre chambre

Vue à partir du balcon de notre chambre

Le plaisir des oreilles qui ont été enchantées par le son des cloches des vaches qui broutent dans les pâturages et par celles de l’église qui ont chanté tôt ce matin, par le chant du coq qui se répercute au loin. Le plaisir du nez qui hume cet air frais et humide de la montagne, cette végétation qui dégage toutes sortes de parfums. Le plaisir de la bouche qui déguste avec un immense plaisir les plats préparés avec plaisir et passion par notre hôte. Nous avons adoré notre court séjour dans l’intimité de nos hôtes qui nous ont reçus avec beaucoup de chaleur.

Aujourd’hui nous quittons les Dolomites avec regrets (c’est tellement tellement tellement beau). Nous nous installons dans notre dernière maisonnette pour une semaine tout près de Venise et demain nous partons à la découverte de cette ville particulière.

 

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