On s'envole vers Lyon

Nos valises prêtes à 10h, notre effervescence monte d’un cran. Nous nous rendons chez les Bosset vers 12h30 afin de débuter notre voyage par un dîner ensemble au Commensal (que voulez-vous, on aime ça manger ensemble et papoter sur toutes sortes d’affaires . . . le temps passe tellement plus vite).

Annie, notre généreuse «taxi», vient nous chercher à 16h. L’effervescence générale monte d’un nouveau cran. C’est bien vrai, on part pour presque sept semaines.

Bon ça y est, nous sommes à l’aéroport. Le voyage débute bien, il n’y a pas de file d’attente chez Air transat et une demoiselle fort sympathique nous accueille aux bagages. Ben non, nous n’avons pas besoin de payer de supplément pour nos repas, on nous sert un souper et un déjeuner à bord. Nous passons donc rapidement et sans problèmes aux bagages et aux barrières d’embarquement de telle sorte que nous nous retrouvons dans la section d’attente du départ et il est à peine 17h30.

Nous avons donc 3h30 à attendre mais, assis là devant les avions qui se préparent à partir, les autres qui atterrissent, les haut-parleurs qui invitent les passagers à se présenter pour un embarquement immédiat qui vers Zurich, qui vers Casablanca, qui vers Charles de Gaules, qui vers Marseille, notre effervescence montre encore d’un cran, bientôt ce sera notre tour. Même si les minutes passent lentement, on ne s’ennuie pas. Il est 20h20, nous devrions embarquer bientôt.

Nous sommes assis complètement à l’arrière de l’avion du côté droit, dans la 2e et 3eavant-dernière rangée. Nous sommes presque dans la queue. C’est la première fois que nous sommes installés si loin dans l’avion. J’ai l’avantage d’être juste à côté d’un hublot sans avoir l’aile de l’avion pour me cacher la vue. Nous verrons en cours de vol si ça brasse plus ici qu’ailleurs. 21h00 pile l’avion s’engage sur la piste et va se stationner en attendant son tour pour décoller. 21h10, nous sommes toujours au même endroit et il y a déjà 5 avions qui sont passés avant nous. Louise me fait remarquer qu’il y a une odeur assez forte de carburant. 21h20, nous sommes toujours sur place. Le commandant nous informe d’un problème avec une pompe à essence et qu’il va falloir retourner au terminal pour prendre plus d’essence. Finalement 21h50, tout est prêt et nous décollons.

 

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